Max Havelaar France, 2016, 36 p. - Site de maxhavelaarfrance.org
Max Havelaar c’est : 1 650 000 producteurs et travailleurs dans 75 pays ; 7,3 milliards d’euros de chiffre d’affaire pour 2015 ; un label avec des critères techniques, économiques et sociaux ; 3 principales filières : café, cacao, fleurs. Max Havelaar s’inscrit dans les objectifs de développement durable des Nations unies, entre autres : modes de production et de consommation respectueux des humains et de la planète ; égalité des femmes-hommes ; travail décent ; lutte contre le changement climatique ; bonne gouvernance… Max Havelaar, c’est aussi une association de sensibilisation au commerce équitable : en 2016 Max Havelaar a organisé et participé à de très nombreuses manifestations (Quinzaine du commerce équitable, conférences, forum,...). Max Havelaar poursuit la croissance de son marché : bananes équitables ou bioéquitables (+ 141 % en 2014 et + 56 % en 2015), roses équitables en provenance de fermes horticoles certifiées ; coton équitable et bioéquitable d’Afrique de l’Ouest.
Mots clés : FRANCE, MAX HAVELAAR, RAPPORT ANNUEL
Les Chiffres de la Consommation Responsable – Édition 2016 : Évolutions et tendances
Mes courses pour la planète, 2016, 32 p.
9ème édition de ce rapport annuel qui, à partir de chiffres effectifs (en valeur et en volume), analyse pour la France la consommation des ménages par secteur : alimentation, énergie, transports, habitat, tourisme, finances... L’année 2015 pourrait être une année charnière avec un changement profond pour une consommation plus responsable. Pour une large majorité des Français, il s’agit de consommer mieux et autrement et de privilégier les produits locaux, éthiques, moins polluants et écolabellisés.
Mots clés : FRANCE, CONSOMMATION RESPONSABLE, AGRICULTURE BIOLOGIQUE, COMMERCE EQUITABLE
L’impact des accords commerciaux de l’Union européenne sur les pays du Sud
Oxfam-Magasins du Monde, 14/12/2016 - Site de oxfammagasinsdumonde.be
Il existe une grande diversité d’accords économiques négociés entre l’UE et les pays du Sud. Ces accords permettent à ces pays un accès à l’important marché de consommation que représente l’Union européenne mais ils comportent le plus souvent de nombreux impacts indirects défavorables pour le développement de ces pays (perte de recettes fiscales, perte de marges de manœuvres politiques, conséquences négatives sur le développement rural et la souveraineté alimentaire). De plus, ces accords morcellent souvent les accords régionaux existants ce qui entrave l’intégration Sud-Sud, pourtant nécessaire. Pour lutter contre ces rapports de force inégaux, le commerce équitable, même s’il est très marginal en terme de volumes échangés, peut inspirer d’autres formes d’accords économiques qui intégreraient des caractères contraignants de développement durable et accorderaient un accès préférentiel pour les produits durables, équitables, éthiques. C’est bien la finalité des objectifs du commerce équitable : faire changer les règles du commerce international.
Mots clés : UE, PAYS DU SUD, ACCORD ECONOMIQUE, IMPACT, COMMERCE EQUITABLE
La grande distribution s’engouffre dans la bio... et en menace les valeurs
ASTIER, Marie – Reporterre, 2016/11/30 – Site de reporterre.net
La fulgurante progression des produits bio incite la grande distribution à ouvrir de nouvelles surfaces dédiées à ce secteur, menaçant de l’industrialiser. La charte publiée en avril dernier par la Fédération nationale d’agriculture biologique mentionne, entre autres, la volonté d’instaurer une évolution profonde de l’organisation agroalimentaire et de créer une économie relocalisée et solidaire. Pourtant la bio industrielle se développe, des partenariats avec la grande distribution existent de plus en plus et les produits bio importés (soja, sucre de canne) ne sont bio que sur des critères de techniques agronomiques. À tous ces dangers, il faut ajouter l’affaiblissement par l’Union européenne des caractéristiques du label bio et le choix des subventions qui se tournent davantage vers l’agroalimentaire bio industrielle.
Mots clés : FRANCE, AGRICULTURE BIOLOGIQUE, GRANDE DISTRIBUTION, ETHIQUE
Voir aussi : Laurent Wauquier confie la bio aux agro-industriels (Reporterre, 16/11/2016)
BRASSENS, Bertrand – Inspection Générale des Finances, rapport 2016-M-071, 2016/12, 277 p. - Site de economie.gouv.fr
L’Inspection Générale des Finances a eu mission d’évaluer la situation des Chambres régionales de l’Économie Sociale et Solidaire et du Conseil national de l’Économie Sociale et Solidaire. Cet important rapport analyse les impacts engendrés par la loi du 31 juillet 2014, par le redécoupage territorial, par la diversité des modes de financement, par les changements de majorité politique au niveau territorial... Il conclut par des recommandations pour restructurer ces institutions et leur donner plus d’autonomie.
Mots clés : FRANCE, ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE, CRESS, EVALUATION