| Résumé |
Les petits caféiculteurs des pays en développement peinent à trouver un équilibre entre la préservation de leurs conditions de vie et la protection de l’environnement, dans le contexte de la mondialisation de l’agriculture et du changement climatique. Les certifications telles que Fairtrade apparaissent comme des solutions sur les marchés internationaux, en offrant aux consommateurs le choix de produits éthiques à un prix décent, censé améliorer les pratiques agricoles, augmenter le revenu des producteurs et contribuer au développement durable. L’objectif de ce mémoire est d’analyser les impacts de la certification Fairtrade sur les conditions de subsistance des petits caféiculteurs à Gatugi, Kenya, sur les plans social, économique et environnemental. En comparant les promesses de Fairtrade avec les observations de terrain, l’étude montre que les caféiculteurs qui ont mis en œuvre les standards Fairtrade ont amélioré significativement leurs conditions de vie et leurs pratiques agricoles. Cependant, l’interaction de Fairtrade avec les coopératives limite les bénéfices directs des petits producteurs. En particulier, la sécurité financière des caféiculteurs pourrait être améliorée, ainsi que les standards de développement durable. Les recommandations concernent le renforcement des institutions, afin de répondre d’abord aux besoins des caféiculteurs, puis de mettre en œuvre des standards de développement durable à long terme.
|
CDTM de Paris
Centre de ressources sur le commerce équitable
