Le rapport étudie deux scénarios pour une transition écologique du système alimentaire français d’ici 2050. Un premier, centré uniquement sur les enjeux climatiques, sans remise en cause des logiques de concentration/spécialisation de la production, s’accompagnerait d’impacts socio-économiques importants : accélération de la disparition des exploitations et des emplois associés (- 9 % vs tendanciel), perte d’emplois agroalimentaires (- 12 % vs 2015), sans améliorer de manière substantielle la qualité de l’alimentation ou de la biodiversité. Le deuxième scénario prend en compte le climat, la biodiversité, la santé et les emplois. Il pourrait générer de multiples bénéfices : maintien de l’emploi agricole (+ 10 % vs tendanciel) sans perte de revenu ; accroissement de l’emploi agroalimentaire (+ 8 % vs 2015) ; contribution à la restauration de l’agrobiodiversité et au développement d’une offre alimentaire plus alignée avec les recommandations nutritionnelles publiques.
BASIC (Bureau d’analyse sociétale pour une information citoyenne) ; IDDRI (Institut du développement durable et des relations internationales), 2021/03, 62 p. - Site lebasic.com