L’agroécologie peut nous sauver. Entretiens
La parution de l’ouvrage "L’agroécologie peut-elle nous sauver ?" publié par Marc Dufumier et Olivier Le Naire (éd. Actes Sud), a donné lieu à plusieurs entretiens et commentaires dans les médias :
- Marc Dufumier : "En 2049, nos agriculteurs devront arrêter la monoculture" (Cycle de conférences organisées par l’Obs, youtube, 14 juin, 3 mn 29)
- L’agronome : Marc Dufumier (Le vent se lève - Site de lvsl, 6 juin)
- Pourquoi l’agronomie doit revenir sur terre : la leçon d’agroécologie de Marc Dufumier (Nouvel Obs - Site de nouvelobs.com, 18/06/2019)
- "L’agroécologie peut parfaitement nourrir 10 milliards d’humains" (Le Monde, 17 juin)
BANANE
II Foro del Banano Fairtrade, Desafìos, tendencias e impacto
Site de larepublica.ec, 29/05/2019
Le deuxième forum mondial de la banane Fairtrade s’est tenu à Guayaquil en Équateur en juin 2019. Les bananes équitables sont produites à 94 % en Amérique latine et dans les Caraïbes et représentent un secteur à fort potentiel pour l’amélioration de vie des petits producteurs. Ce forum fut l’occasion d’échanges entre acteurs et aussi d’analyse des impacts de Fairtrade.
Les Français ont mangé plus de bananes en 2018
Site de capital.fr, 18/06/2019
Les Français mangent toujours plus de bananes et plébiscitent le bio et l’équitable. Les ventes ont progressé de 2 % en 2018, soit 1 milliard d’euros, selon l’interprofession de la banane.
CAFÉ
Fairtrade and Colombian President meet to tackle coffee crisis
Site de fairtrade.net, 31/05/2019
En Colombie, le président et le directeur général de Fairtrade se sont rencontrés pour discuter du sort des caféiculteurs colombiens gravement éprouvés par la chute des cours. Ils se sont engagés à travailler ensemble pour obtenir un prix plus juste pour les 600 000 producteurs colombiens - et pour les 25 millions de petits producteurs de café du monde.
El precio del café colombiano debe ser de US$1,6 por libra” : Darío Soto, CEO de Fairtrade
Site de larepublica.co, 04/06/2019
La volatilité du prix du café pousse les producteurs à migrer vers d’autres cultures. Pour une tasse de café payée 4 $, le producteur ne reçoit que 0,2 $. Le problème est surtout dû au déséquilibre entre les caféiculteurs qui ont besoin de contrats longs et les industriels qui travaillent sur du très court terme.
We love coffee : Are we willing to pay the price ?
Site de fairtrade.net, 05/06/2019
L’industrie du café traverse une crise des prix sans précédent. 61 % des producteurs vendent leur café à perte. Le revenu des caféiculteurs n’a pas progressé depuis 20 ans. Cette situation entraîne un cycle de pauvreté : travail des enfants, dégradation de l’environnement, baisse de qualité, émigration, manque d’investissement, éloignement des jeunes. Le café Fairtrade (ne représentant que 2 % du marché) est payé 40 % plus cher que le café conventionnel et la prime Fairtrade permet des investissements. Mais, selon les critères Fairtrade, il faudrait encore augmenter le prix d’achat du café. Cette année, Fairtrade va chercher à établir « un prix de référence du revenu vital » par pays producteurs. Il est urgent que les entreprises fassent un effort et paient un prix plus juste car non seulement c’est une bonne chose mais aussi une bonne affaire. Les gouvernements doivent aussi s’efforcer de soutenir leurs caféiculteurs.
MARCHÉ LOCAL
Hier la mondialisation, aujourd’hui le local
Site de liberation.fr, 19/06/2019
La mondialisation promettait l’abondance mais celle-ci n’a profité qu’aux pays riches et a nui à la santé de l’homme et de la planète. Le commerce local a ouvert la porte au bio correctement rémunéré et protecteur de l’environnement et de la biodiversité.
PORTUGAL
Comercio justo : Cuando las etiquetas sirven para denunciar injusticias del mercado
Site de noticiasrtv.com, 25/05/2019
96 % des Portugais ont entendu parler du commerce équitable et 65 % des répondants à l’enquête affirment avoir une bonne connaissance des principes qui sous-tendent ce concept. L’étude a également révélé que 93 % des Portugais avaient déjà acheté au moins une fois des produits certifiés équitables.
MODE ÉTHIQUE
Selected femme/homme : de la fast fashion à la mode éthique
Site de nouvelobs.com, 07/06/2019
Le groupe danois Bestseller a pour ambition de passer à la slow fashion (mode douce) : "ASAP ASAP" (« As sustainable as possible as soon as possible », « être durable autant que possible dès que possible »). Il propose un plan d’action écologique pour une mode éthique, qualitative et surtout abordable, l’argument clé pour convertir le plus grand nombre.
ENTREPRISES
Qipana : Une entreprise de commerce équitable victime du réchauffement climatique
Site de metrotime.be, 25/05/2019
Qipana est une entreprise sociale en banlieue de La Paz,en Bolivie, qui fabrique des vêtements en alpaga, selon les techniques artisanales traditionnelles et avec l’objectif de permettre aux femmes d’acquérir plus d’autonomie. Qipana travaille avec Oxfam. Mais avec les hivers plus courts, l’entreprise doit s’adapter et créer des vêtements moins chauds avec des mélange alpaga-coton ou alpaga-soie.
"C’est qui le patron ?!", "Juste & Vendéen"... Le consommateur engagé sauvera-t-il les paysans ?_
Site de socialter.fr, 21/11/2018
A la suite de « C’est qui le patron ?! », de nouvelles marques alimentaires comme « Juste & vendéen » revendiquent un prix de vente plus juste pour permettre aux agriculteurs de vivre de leur métier et travailler avec de bonnes pratiques écologiques. Mais un juste prix ne suffit pas, il faut revoir le modèle agricole.
COMMERCIALISATION
Commerce responsable : les ambitions d’Altermundi en France, selon Thibaut Ringô
Site de cbnews.fr, 16/06/2019
Entretien avec le directeur général des magasins Altermundi. Six points de vente à Paris proposent des produits de décoration, de mobilier et de mode, tous issus du commerce responsable, zéro déchet et made in France. Et de nombreux projets de développement.
Aldi est le plus grand retailer fairtrade de Belgique
Site de retaildetail.be, 19/06/2019
La vente de produits équitables dans les magasins Aldi a connu une forte croissance en 2018 et représente 16 % du marché Fairtrade en Belgique contre 10 % en 2017.
BIO
Les acteurs traditionnels français du bio face aux attaques de la grande distribution
Site de infoguerre.fr, 17/06/2019
La concurrence se durcit dans le bio : les grandes enseignes alimentaires convoitent ce marché à la croissance à deux chiffres et ont même dépassé, en termes de parts de marché, les circuits spécialisés, tels Biocoop, la Vie Claire… dès 2017. Les ventes de bio chez Leclerc atteignent 930 millions d’euros en 2018, en progression de 22 % ; quant à Carrefour, il revendique un chiffre d’affaires de 1,2 milliard d’euros sur le bio, avec une croissance de 20 %, et un objectif de chiffre d’affaires de 5 milliards d’euros dans le bio en 2022. Biocoop annonce un chiffre d’affaire de 1,2 milliard d’euros. La grande distribution est entrée sur le marché du bio et y applique les mêmes recettes qu’en commerce conventionnel, avec en conséquence la banalisation du bio et le risque d’un bio au rabais.
ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE
Salariés de l’ESS : le bonheur, c’est pour les autres ?
Site de start.lesechos.fr, 20/06/2019
De nombreux salariés sont tentés par le secteur de l’économie sociale et solidaire afin de trouver du sens dans leur travail. Mais, une fois en poste, des malaises peuvent apparaître : une certaine dissonance entre leurs attentes et la réalité du travail ; un surengagement qui atteint vite ses limites ; un salaire qui petit à petit devient peu ou pas du tout satisfaisant.