Plus de 3 400 traités de commerce et d’investissement protègent les multinationales et leur permettent d’attaquer en justice des États par l’intermédiaire d’un système de justice parallèle, l’arbitrage investisseur-État. Aucun domaine n’est épargné par ces grandes entreprises qui remettent tour à tour en cause des politiques publiques d’intérêt général relatives à la santé, la fiscalité, l’environnement, le salaire minimum… Ce sont plus de 900 cas d’arbitrage qui sont ainsi recensés !
A l’inverse, aucun traité international ne les contraint à respecter les droits humains et de l’environnement.
Les entreprises multinationales ne doivent plus disposer de tels privilèges. Au contraire, elles doivent être soumises à de nouvelles règles, pour les contraindre à respecter les droits humains et de l’environnement tout au long de leur chaîne de valeur.
Alors que se profilent à l’horizon diverses négociations internationales et européennes, les citoyens ont une opportunité inédite pour mettre fin à l’arbitrage investisseur-État et pour soutenir l’adoption de réglementations contraignantes au niveau européen et onusien et garantir l’accès à la justice pour les peuples et communautés affectés par les abus des entreprises multinationales.