Malgré un discours vers plus de durabilité dans les activités économiques, notamment celles du tourisme, peu de réalisations concrètes ont été mises en place. Les nécessaires évolutions et réorientations des pratiques touristiques tardent à voir le jour dans un monde où le seul indicateur qui prévaut est celui de la productivité/rentabilité, alors que les deux grands enjeux de notre monde du début du XXIe siècle sont, d’une part, la réduction des inégalités et, d’autre part, la prise en compte des bouleversements climatiques en cours et à venir.
Dans une perspective post-crise, la mobilité est et restera une constante de l’Homme du XXIe siècle et le besoin de voyager, de découvrir, de rencontrer des lieux et acteurs de mondes différents, dont nous sommes submergés d’images et d’évocations, devrait perdurer sinon augmenter compte-tenu de la croissance des classes moyennes des pays émergents, du vieillissement global de la population et des facilités accrues de connexion.