Résumé |
Cette thèse s’intéresse à la capacité d’action des autorités régionales concernant l’agriculture biologique dans deux régions françaises, l’Auvergne et la Bretagne, et deux Länder allemands, la Hesse et la Basse-Saxe. Elle montre comment, dans un secteur dominé par les législations nationales et européenne, la niche de l’agriculture biologique assure aux régions une autonomie d’action, en vertu de la décentralisation qui permet aux régions de soutenir l’agriculture biologique. En dépit d’un faible budget mais grâce à une forte politisation, le pouvoir des autorités régionales ne repose pas sur la recherche de compromis, mais sur la proposition d’alternatives. Les clivages partisans entre le modèle agricole dominant et l’agriculture biologique renforcent ainsi la capacité d’action par la marge des gouvernements des Länder allemands et des régions françaises.
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