| Résumé |
Ce mémoire s’intéresse à la tendance croissante des entreprises de fabrication de chocolat à intégrer les normes volontaires de durabilité (NVD) dans la chaîne de valeur globale du cacao. Au regard des dénonciations concernant le travail des enfants, le travail forcé, la déforestation, la perte de biodiversité et les faibles normes socio-environnementales du secteur, le mémoire cherche à évaluer les efforts de transparence et de traçabilité fournis par les grosses entreprises de transformation du cacao, tout au long de leur processus de production de “la fève à la barre”. À noter qu’il existe des écarts importants entre les différentes NVD adoptées par les entreprises et leurs champs d’action. La littérature existante s’intéresse peu à ces divergences de stratégies et leurs implications, notamment aux récents changements de trajectoires opérées par les entreprises au cours des 5 dernières années. Ce document vise donc à combler le déficit d’information, en analysant l’évolution de l’industrie de transformation du cacao, l’ampleur des divergences entre les NVD et les motivations qui se cachent derrière les efforts des entreprises. Il en ressort que les entreprises traitent en priorité les sujets qui risquent de nuire à leur réputation ou sont influencées par la pression internationale et les législations (directives européennes par exemple), notamment sur le travail des enfants et le travail forcé, la traçabilité et le devoir de vigilance. Le document s’appuie sur l’analyse de 5 critères : environnement et climat, travail des enfants et travail forcé, revenus des cacaoculteurs, engagement communautaire, traçabilité.
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CDTM de Paris
Centre de ressources sur le commerce équitable
