| Résumé |
Le café est produit majoritairement en monoculture et en plein soleil, ce qui le rend sensible à l’augmentation des températures et des pluies. En Amérique centrale, région très touchée par les changements climatiques, les caféiculteurs s’adaptent grâce à l’agroforesterie, qui entraîne une baisse de la température au champ, protège les sols, empêche l’excès d’eau et entretient la biodiversité. Au Nicaragua, la hausse des températures et l’irrégularité de la pluviométrie ont rendu la monoculture du café quasi impossible. Depuis plusieurs années, les exploitants associent d’autres arbres avec leurs caféiers pour sortir du marasme. Si les bienfaits écologiques de l’agroforesterie sont évidents, sa performance productive et économique reste à démontrer, pour assurer la viabilité économique des fermes et un revenu décent aux caféiculteurs. À travers le projet BREEDCAFS (BREEDing Coffee for AgroForestry Systems) financé par l’Union européenne, le Cirad et ses partenaires ont développé des variétés Arabica adaptées à la culture sous ombrage, pour améliorer l’efficacité des systèmes agroforestiers. Soutenus par ECOM, négociant international de café, les scientifiques espèrent trouver des débouchés économiques suffisamment intéressants pour valoriser ces méthodes durables de production de café.
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CDTM de Paris
Centre de ressources sur le commerce équitable
