| Résumé |
Le secteur du cacao vit plusieurs mutations profondes, telles que le réchauffement climatique, la déforestation et les exigences accrues des consommateurs qui imposent de produire et commercialiser un cacao socialement et environnementalement responsable. Après avoir rappelé que l’économie ivoirienne reste performante en 2019 et que les perspectives sont favorables, ce rapport s’intéresse à la problématique de la filière cacao qui reste un des piliers de l’économie ivoirienne. Cette filière occupe plus de 5 millions de personnes (le cinquième de la population) et représente près de 40 % des exportations du pays. Malgré des progrès, la majorité des producteurs de cacao demeure pauvre et l’économie ivoirienne n’a pas encore été capable d’accroître sa part des ventes mondiales de produits chocolatiers. Le rapport présente plusieurs pistes pour que la filière du cacao devienne un réel vecteur de croissance et de lutte contre la pauvreté. Ces pistes s’inscrivent dans la logique de la Déclaration d’Abidjan co-signée par la Côte d’Ivoire et le Ghana en juin 2018. Les pistes proposées cherchent à stimuler le débat au sein des nombreux acteurs de la filière du cacao, pour identifier les priorités et définir un plan d’actions. Ces mutations représentent une opportunité à saisir pour que la Côte d’Ivoire adopte les réformes nécessaires à une émergence économique durable.
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CDTM de Paris
Centre de ressources sur le commerce équitable
