Résumé |
La rose du 14 février pour la fête des amoureux est, le plus souvent, cultivée dans des serres tropicales, en Éthiopie. Une vraie filière s’est développée depuis quelques décennies pour fournir aux pays occidentaux cette fleur qui doit arriver à maturité juste pour cette date, après 6 mois de culture et beaucoup de technicité pour respecter le calendrier (lumière, irrigation, régulation de CO2,..). Les roses sont ensuite acheminées par avion cargo jusqu’au marché d’Amsterdam où les prix se forment (Amsterdam est le Wall Street des fleurs). Puis elles poursuivent leur trajet par camions frigorifiques à travers l’Europe. On estime que cette culture concerne en Éthiopie 100 000 emplois directs et que 2 millions de personnes en vivent. Mais cette mondialisation de la rose pose des questions : conditions de travail et de salaire, dégâts et coûts écologiques (surconsommation d’eau, empreinte carbone,…).. Le marché de la rose est un bon exemple des tensions et contradictions du capitalisme actuel.
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