| Résumé |
La développement des sociétés dépend de la transmission intergénérationnelle du capital, qu’il soit environnemental, social ou économique. Aujourd’hui, la compétition accrue pour les ressources économiques impose d’accentuer les efforts sur le développement durable et mutuel du capital socio-environnemental. Cette perspective est particulièrement pertinente pour l’agriculture paysanne et les petits producteurs, qui sont souvent au bord de l’exclusion économique, mais dont le capital socio-environnemental est important. Or le capital social, l’héritage bioculturel et la communalisation des biens pour un développement durable inclusif de l’agriculture paysanne sont sous-employés, alors qu’ils peuvent contribuer à une agriculture durable, inclusive et éthique. Sur la base d’une recherche-action participative, l’étude vise à comprendre comment les paysans s’organisent pour atteindre collectivement l’inclusion économique et sociale face aux contraintes économiques. Le travail porte sur trois études de cas en Argentine, Bolivie et au Chili, auprès d’organisations paysannes qui valorisent toutes le quinoa traditionnel, mais qui diffèrent en termes de taille d’exploitation, de dynamiques internes et d’organisations. Les innovations sociales mises en œuvre dans les trois cas éclairent la façon dont les agriculteurs mobilisent leur héritage culturel et font levier sur leur capital socio-environnemental, pour un développement durable inclusif et éthique.
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CDTM de Paris
Centre de ressources sur le commerce équitable
