| Résumé |
Afin de mieux comprendre les contraintes de la production de cacao au Togo, une enquête a été réalisée auprès de 150 producteurs de cacao biologique et 150 producteurs de cacao conventionnel dans trois zones de production, Agou, Kloto et Wawa. Les résultats montrent que les mirides (capsides parasites) sont les premiers agresseurs des cacaoyers biologiques, alors que les foreurs de tronc et de cabosses sont les premiers nuisibles pour la cacaoculture conventionnelle. Concernant les intrants, les producteurs de cacao biologiques jugent l’indisponibilité des biopesticides comme une entrave à la gestion des vergers et les cacaoculteurs conventionnels déplorent l’indisponibilité de fertilisants ! L’irrégularité des pluies ainsi que la vieillesse des vergers affectent les rendements, aussi bien pour les cacaocultures biologiques que conventionnelles. Quant aux moyens matériels, financiers et humains, l’accès au financement est un frein pour les deux systèmes de cacaoculture, de même que la fluctuation des prix du cacao. Les résultats de l’étude montrent que les cacaoculteurs biologiques et conventionnels font face aux mêmes contraintes, auxquelles il conviendrait de remédier par des mesures gouvernementales, pour assurer un meilleur développement de la filière du cacao au Togo.
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CDTM de Paris
Centre de ressources sur le commerce équitable
