Résumé |
« Les pays les moins avancés (PMA) ne doivent pas devenir des « refuges » ou des « paradis du carbone » pour des pollueurs que sont les pays riches qui éliminent progressivement de leurs économies les industries à fortes émissions », a averti jeudi une agence des Nations Unies. Face à des lois environnementales efficaces et de plus en plus restrictives pour réduire les émissions de CO2 sur le marché domestique, ces contraintes poussent souvent des entreprises à polluer à l’étranger. Or les PMA se sont également fixé des objectifs climatiques ambitieux : favoriser la résilience climatique d’ici à 2030 et réduire à zéro leurs émissions d’ici à 2050, malgré la persistance de leurs problèmes structurels qui complique le financement de l’action climatique. « La communauté internationale doit tenir compte de leurs besoins en matière de développement et les soutenir pleinement pour assurer une transition vers une économie sobre en carbone juste, équilibrée et durable », a déclaré la Secrétaire générale de la CNUCED. »
Version complète en anglais->https://unctad.org/system/files/official-document/ldc2022_en.pdf
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