Résumé |
Le Pará au Brésil est le plus gros producteur de cacao. Afin de dresser un panorama complet de l’empreinte carbone de la production de cacao (cultures conventionnelles et bio dans les régions brésiliennes de Trans-Amazon et Xingu), la méthodologie du Protocole Greenhouse Gas (GHG) a été utilisée pour calculer les émissions de gaz à effet de serre, avec un focus particulier sur l’impact au niveau du changement climatique. La récolte, la fermentation et les étapes de séchage ont fait l’objet d’analyses basées sur une collecte de données dans neuf fermes (trois de chaque type : conventionnel, bio, bio/équitable). Dans toutes les fermes, le fruit est récolté manuellement et les cabosses sont laissées sur la plantation pour une fertilisation naturelle sans compost. L’étude montre qu’une faible quantité d’intrants, tels que des herbicides, des insecticides et des engrais sont utilisés, uniquement pour la production conventionnelle de cacao. En éliminant l’utilisation de nitrates et en mettant en place une méthode efficace de compostage sans émission de méthane dans l’atmosphère, l’empreinte carbone sera portée à 2,01 kg CO2/kg de cacao, soit une réduction totale de 81 %.
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