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PRODUITS ÉQUITABLES (cacao, café, thé, bananes, fruits, huile de palme, huile d’argan, herbes sauvages, quinoa, sucre, vanille, coton, mode éthique, artisanat)

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CACAO

Passage à l’exportation pour une coopérative de cacao de Côte d’Ivoire : implications et étapes

Cette étude s'adresse aux coopératives de cacao ivoiriennes qui veulent exporter directement leur cacao ainsi qu'aux coachs du Trade for Development Centre (TDC) qui les accompagnent. Exporter ne s’improvise pas, surtout lorsqu’il s’agit d’atteindre des marchés très réglementés comme ceux de l’Union européenne. Exporter du cacao de Côte d’Ivoire nécessite de connaître les rouages du dispositif de régulation de marché mis en place par le gouvernement au travers du Conseil du Café-Cacao (CCC), ce qui constitue une contrainte supplémentaire par rapport aux marchés libres en Afrique (hors Ghana) et en Amérique latine. En outre, le gain de marge par rapport à la vente à un opérateur local est très faible. Mais exporter du cacao permet de se faire connaître à l’international et de créer un lien commercial direct avec l’artisan chocolatier qui utilisera les fèves. Il s’agit donc d’avoir une vision claire de la qualité de son produit et de son écosystème jusqu’aux consommateurs des produits à base de cacao. Ce rapport a été élaboré à partir d’enquêtes et d’interviews auprès des parties prenantes de la filière cacao-chocolat ivoirienne.

Trade for Development Centre ; Aka Zebra - 2021/11 - 109 p. - Rapport

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Évaluation du programme cacao en Afrique de l’Ouest

Le Programme Cacao en Afrique de l’Ouest a été lancé en 2016 par Fairtrade International et Fairtrade Africa. Après 4 années du fonctionnement, Fairtrade a chargé Afriqinsights d'évaluer ce projet et de faire des recommandations. Les Organisations de petits producteurs adhérant à ce programme ont acquis plus de professionnalisme et sont plus réactifs aux besoins de leurs membres qui sont mieux inclus dans les décisions. Il est difficile de savoir si les revenus se sont améliorés mais on constate une plus grande diversification des activités rémunératrices. On constate aussi que le cacao Fairtrade est plus cher que le cacao labellisé par d'autres certificateurs et que la certification Fairtrade n'est pas toujours de toute confiance. Il serait important de relier les organisations de producteurs aux chocolatiers pour négocier des contrats en direct. Il faudrait encourager les marques à payer le prix de référence établi par Fairtrade. Il faut aussi poursuivre les formations et les adapter à chaque public.

Fairtrade ; AfriqInsights - 2021 - 62 p. -

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Étude comparative de la répartition de la valeur au sein des filières européennes de cacao-chocolat

L’objectif de cette étude est d'analyser les marges réalisées par chaque acteur tout au long de la filière cacao. Les comparaisons portent sur 4 produits : tablettes de chocolat noir, tablettes de chocolat au lait, barres chocolatées et poudres cacaotées de petit-déjeuner, manufacturées dans 4 pays (Côte d'Ivoire, Ghana, Cameroun, Équateur) et vendues en grande distribution sur le marché français. Les marges réalisées à chaque étape de la filière sont valorisées et comparées. Le marché conventionnel est étudié ainsi que le marché certifié bio et celui doublement certifié bio et équitable. En conclusion, ce rapport avance 3 propositions : étendre l'étude actuelle à d'autres pays producteurs pour construire un outil observatoire, promouvoir des accords tripartites (producteurs, industriels et distributeurs), promouvoir et renforcer les organisations de producteurs.

FAO (Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation), BASIC - 2020 - 16 p. - Rapport

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Cacaoculture agroforestière en Afrique : l’art de concilier production durable et services écologiques

L’agroforesterie, qui associe des arbres aux cacaoyers, apparaît comme une option crédible pour renouveler la cacaoculture en Afrique. La culture pure de cacaoyers, dominante, y est en effet à bout de souffle. Il est donc urgent d’identifier des solutions techniques pour stabiliser les zones cacaoyères, réduire la tension sur les forêts et s’adapter à l’évolution du climat. Un équilibre peut être trouvé entre les cacaoyers et un panachage d’arbres choisis par les agriculteurs pour leurs usages variés, tout en maintenant un rendement en cacao convenable sur le long terme. Cet équilibre assure aussi des services écologiques comme le stockage du carbone et la protection phytosanitaire. Des travaux récents menés au Cameroun montrent que le pilotage des cacaoyères agroforestières peut s’appuyer sur un indicateur simple, la mesure de la surface terrière des cacaoyers et celle des arbres associés. Cet indicateur pourrait être adopté pour la certification du cacao durable, tandis que la convergence constatée entre savoirs locaux et résultats scientifiques pourrait aider à co-construire les conseils techniques.

JAGORET, Patrick Jagoret ; SAJ, Stéphane ; CARIMENTRAND, Aurélie - 2020/10 - 4 p. - Article universitaire

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Promoting living incomes in the cocoa sector : Policy options for consumer countries

Promouvoir un revenu décent aux cacaoculteurs fait partie des droits humains. Les pays donateurs contributeurs de l'aide au développement – qui sont aussi les plus grands consommateurs de chocolat – n'ont guère initié de projets visant la revalorisation des revenus des producteurs des pays aidés. Cette pauvreté entraîne la déforestation, le travail des enfants, le manque d'investissement dans des infrastructures soutenables, etc. Pour revaloriser ces revenus, il existe plusieurs options politiques qui doivent être combinées, telles que : signer des accords bilatéraux entre l'Union européenne, la Côte d'Ivoire et le Ghana ; promouvoir des initiatives volontaires ; faire appliquer la législation sur le devoir de vigilance par les entreprises chocolatières et imposer un reporting sur ce point.

Fairtrade International - 2020 - 56 p. -

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Key elements for an agreement between the EU and cocoa-producing countries, to ensure sustainability in the cocoa sector

La Commission européenne étudie actuellement la possibilité d'établir des accords bilatéraux avec les gouvernements du Ghana et de Côte d'Ivoire pour sécuriser la filière cacao. Le premier objectif de cet accord est de lutter contre la pauvreté des agriculteurs, le travail des enfants et la déforestation. Il s'agit également de concerner les industries agroalimentaires importatrices de ce cacao pour les amener à respecter la législation européenne : la loi sur le devoir de vigilance (DG de la justice de l'UE) et la loi sur la déforestation (actuellement en cours – DG environnement). L'objectif de ce document de travail est de fournir à la Commission européenne et aux gouvernements du Ghana et de Côte d'Ivoire des éléments de réflexion, menée par une douzaine d'ONG travaillant sur ce sujet, pour identifier toutes les composantes de ce secteur complexe du cacao. Ce texte présente comment cet accord devrait être négocié et comment il pourrait fonctionner en tandem avec les lois européennes attendues.

Fair Trade Advocacy Office - 2020 - 16 p. -

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Alter Eco piège des consommateurs avec un chocolat au lait vraiment pas responsable

Courte vidéo présentant la dégustation d'un chocolat par quelques personnes. Le chocolat est reconnu excellent mais les goûteurs sentent-ils le goût de la déforestation, du revenu indécent du producteur, de la destruction de la biodiversité ??...

L'ADN - 2020/10 - 2 p. - Outil pédagogique

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Un cacao paysan biologique et équitable au Togo

Depuis de nombreuses années, AVSF accompagne une union de coopératives de cacao biologique et équitable, Atsemawae, dans la région d'Akebou, au Togo. Cette coopérative regroupe près d'un millier de producteurs dont 200 jeunes. Le projet comprend plusieurs axes : l'assistance technique pour améliorer les fèves avec des champs écoles et des pépinières ; la gestion des certifications (AB, Flo, SPP), un système de contrôle de qualité, la transformation post-récolte ; une prospection commerciale ; une diversification des cultures pour la sécurité alimentaire. Une attention particulière est portée à la place des femmes et des jeunes. Ce travail est tout à fait concluant. Il mérite d'être élargi.

AVSF (Agronomes et vétérinaires sans Frontières) - 2020/09 - 6 p. - Rapport

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Cacaoculture agroforestière en Afrique : l’art de concilier production durable et services écologiques

L’agroforesterie, qui associe des arbres aux cacaoyers, apparaît comme une option crédible pour renouveler la cacaoculture en Afrique. La culture pure de cacaoyers, dominante, y est en effet à bout de souffle. Il est donc urgent d’identifier des solutions techniques pour stabiliser les zones cacaoyères, réduire la tension sur les forêts et s’adapter à l’évolution du climat. Un équilibre peut être trouvé entre les cacaoyers et un panachage d’arbres choisis par les agriculteurs pour leurs usages variés, tout en maintenant un rendement en cacao convenable sur le long terme. Cet équilibre assure aussi des services écologiques comme le stockage du carbone et la protection phytosanitaire. Des travaux récents menés au Cameroun montrent que le pilotage des cacaoyères agroforestières peut s’appuyer sur un indicateur simple, la mesure de la surface terrière des cacaoyers et celle des arbres associés. Cet indicateur pourrait être adopté pour la certification du cacao durable, tandis que la convergence constatée entre savoirs locaux et résultats scientifiques pourrait aider à co-construire les conseils techniques.

JAGORET, Patrick Jagoret ; SAJ, Stéphane ; CARIMENTRAND, Aurélie - 2020/10 - 4 p. - Article universitaire

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International Cocoa Initiative : annual report 2019

Ce rapport 2019 évalue les résultats obtenus par l'International Cocoa Initiative, au cours des dernières années, dans la lutte contre le travail des enfants dans les exploitations de cacao en Côte d'Ivoire et au Ghana. On constate un résultat positif pour 215 000 enfants de ces communautés. Un système de veille intégré aux chaînes d'approvisionnement et une meilleure prise de conscience des entreprises permettent d'identifier, de prévenir et de remédier en cas de travail d'enfants.

International Cocoa Initiative - 2020/05 - 32 p. - Rapport

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Le travail dangereux des enfants dans les communautés de Côte d’Ivoire durant la COVID-19. Une analyse rapide basée sur les données recueillies durant le semi-confinement

Dans cette enquête, l’organisme mesure l’impact de la crise de Covid-19 et surtout du confinement sur le travail des enfants dans les familles productrices de cacao en Côte d’Ivoire. Incontestablement, le travail des enfants a subi une nette augmentation durant ces deux mois. Cela peut s’expliquer par la fermeture des écoles, rendant les enfants disponibles pour travailler, combinée à un manque de main d’œuvre adulte causé par la réduction des déplacements ou par la baisse du budget pour les producteurs.

International Cocoa Initiative - 2020 - 5 p. - Rapport

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The invisible women behind our chocolate

Comment une nation comme le Royaume-Uni, amoureuse du chocolat, peut-elle accepter les conditions de vie exécrables des producteurs de cacao et, en particulier, celles des femmes, présence invisible mais indispensable dans les exploitations cacaoyères ? Seulement 25 % des femmes possèdent une exploitation de cacao mais plus petite, mal située et moins rentable. Dans les exploitations tenues par les hommes, les femmes sont rarement prises en considération et ne participent pas aux décisions. Ces femmes sont invisibles aux acteurs du marché et aux politiques. Leurs conditions de vie sont peu étudiées par les chercheurs. Ce rapport donne des recommandations au gouvernement britannique, aux fabricants de chocolat, aux commerçants et aux détaillants pour qu'ils prennent des engagements ambitieux. Il recommande, entre autres, que chacun rejoigne « l'Alliance on Living Income in Cocoa » ; que le gouvernement britannique – même s'il n'est plus membre de l'Union européenne – fasse pression auprès des autorités européennes pour qu'il légifère sur le secteur du cacao ; que les actions spécifiques entreprises dans les pays producteurs prennent en compte la question de genre.

Fairtrade Foundation - 2020 - 20 p. - Rapport

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Des certifications inutiles ? Les relations asymétriques entre coopératives, labels et cacaoculteurs en Côte d’Ivoire

La plupart des coopératives ivoiriennes de cacao certifiées Utz, Rainforest Alliance ou Fairtrade n'ont pas été créées par des producteurs mais par des intermédiaires (pisteurs ou acheteurs pour le compte des multinationales) avec l'objectif de faciliter les transactions et non d'améliorer les revenus des paysans. Ces coopératives sont centrées sur la collecte et la revente du cacao sans transformation. L'étude analyse un échantillonnage important de coopératives labellisées Utz, Rainforest Alliance ou Fairtrade. Il en ressort que ces coopératives sont dirigées par quelques membres à forte résonance personnelle, familiale ou ethnocommunautaire, souvent d'origine étrangère (Burkina Faso, Mali ou Bénin). Les planteurs ivoiriens sont donc, a prioiri, méfiants. A cela, il faut ajouter que la gestion de la coopérative n'est guère transparente, peu équitable entre les producteurs. Clientélisme et fraude font aussi partie des pratiques de la coopérative. Quant aux contrôles des organismes certificateurs, ils sont peu efficaces. Quant à la prime, elle est tellement divisée entre différentes activités de la coopérative que les producteurs – quand ils la touchent – n'en reçoivent qu'une très petite part. Les prélèvements des taxes de l'État, le prix d'achat très faible des exportateurs, les dysfonctionnements des coopératives, la précarité des producteurs pour se défendre sont autant d'éléments qui ne permettent pas aux producteurs de profiter de la certification pour sortir de l'extrême pauvreté.

RUF, François ; LEITZ, Enrique ; GBOKO, Kouamé Casimir ; CARIMENTRAND, Aurélie - 2019/10 - 31 p. (pp. 31-61) - Article universitaire

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Towards sustainable cocoa supply chains : Regulatory options for the EU

Ce rapport a été élaboré pour proposer différentes options à une possible réglementation européenne sur le cacao et le chocolat entrant sur le marché européen. Les 2 principaux pays exportateurs vers l'Europe sont la Côte d’Ivoire et le Ghana et leur situation s’est considérablement dégradée depuis ces deux dernières décennies : pauvreté, travail des enfants, déforestation, manque de traçabilité, cacao illégal, etc. mettant en doute la durabilité de la production. Les nombreuses déclarations et engagements ou pseudo-engagements pris par l’industrie cacaoyère, depuis 20 ans, n’ont pas eu d’impacts positifs. Les certifications et les initiatives d’ONG ou d'organisations diverses sont trop parcellaires et ne portent pas assez le marché. Par ailleurs, les gouvernances locales sont peu impliquées pour soutenir les producteurs et faire appliquer les lois, de sorte que les prix restent trop bas. Ce rapport propose 8 options, avec leurs avantages et inconvénients, pour éclairer le débat. Il est clair qu'aucune solution unique ne permettra de surmonter ce désastre.

Fern ; Tropenbos International ; Fair Trade Advocacy Office - 2019 - 52 p. - Rapport

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Cacao, les enfants pris au piège

Cette enquête journalistique, diffusée dans l'émission Envoyé Spécial, s'intéresse au travail des enfants dans les plantations du cacao. Depuis 2001, l'industrie chocolatière s'était engagée à ne plus acheter de cacao issu du travail des enfants. L'enquête révèle qu'il n'en est rien. Des enfants sont amenés du Burkina Faso et vendus pour travailler pendant de nombreuses années, sans être payés. Ils sont contraints à des travaux dangereux pour leur santé, à la machette pour couper les cabosses, ils utilisent des produits chimiques sans protection, etc. La traçabilité du cacao en Côte d'Ivoire est inexistante. Lors d'une inspection, l'association Fairtrade a supprimé sa certification à l'une des coopératives visitées. Cette enquête se complète par un entretien avec un responsable de Caillebault qui semble mal connaître la situation et n'a pas voulu témoigner.

Commerce équitable et durable - 2019/01/10 - 50 p. - Emission radio/TV

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Du cacao illégal dans le chocolat suisse

Cette enquête journalistique, diffusée à la télévision suisse, s'intéresse au cacao en Côte d'Ivoire, cultivé illégalement dans des parcs protégés, qui entraîne une déforestation catastrophique de la région. Dans ses efforts de communication, Nestlé annonce que sa branche de chocolat Cailler n'utilise que du cacao légal. Cette enquête montre qu'il n'y a pas de traçabilité du cacao récolté en Côte d'Ivoire et que les fèves de toute provenance sont mélangées, procédé connu de tous les acteurs de la filière. Pour sa réputation, Nestlé a mis en place un plan cacao qui prévoit la construction d'écoles. Même si 3 classes existent, elles ne se trouvent pas à l'emplacement prévu. Avant la parution de l'émission, Nestlé a fait savoir qu'il contrôlerait la véracité de cette enquête.

2019/01/20 - 20 p. -

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La déforestation amère du chocolat : Comment les forêts classées deviennent du ’cacao classé’

Mighty Earth a mené une enquête approfondie, en particulier en Côte d'Ivoire, sur la déforestation due à l'expansion de la culture du cacao dans l'enceinte même des parcs nationaux et des aires protégées. Ce cacao cultivé dans des zones interdites est illégal et contraire à la loi ivoirienne. Cependant les 3 gros négociants Olam, Cargill et Barry Callebaut achètent ce cacao et le revendent aux industriels du secteur chocolatier. L'origine illicite est manifeste et reconnue de tous, à tous les échelons de la production à la commercialisation. Tout ce marché profite d'une application insuffisante de la loi ivoirienne, de la corruption et aussi d'une acceptation de la situation par l'industrie chocolatière dans son ensemble. Cette destruction de la forêt (avec ses répercussions sur la faune et la flore) est d'autant plus absurde que le cacao pousse bien, voire mieux, sous couvert forestier et peut obtenir de bons rendements. Des initiatives, cependant, se dessinent. Au niveau de l'État ivoirien, en 2017, le gouvernement a créé un programme sur le changement climatique et un objectif Zéro déforestation pour le cacao. On peut aussi signaler l'initiative du Prince Charles rejointe par 34 des plus grands chocolatiers pour mettre fin à la déforestation. En conclusion, cette étude préconise des recommandations pour un futur responsable pour le secteur du chocolat.

Mighty Earth - 2017 - 24 p. - Rapport

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La norme ISO/CEN "cacao durable" prend du retard

Devant la demande croissante de cacao, il est urgent de s'assurer de la pérennité de cette culture. Un des plus gros risques actuels est la déforestation que les cacaoculteurs sont obligés d'effectuer pour répondre à la demande. Cette déforestation dans l'immédiat est propice à une augmentation de la quantité mais cette solution n'est que de court terme. Les nombreux labels privés déjà mis en place ne suffisent pas à garantir la pérennité de la culture d'où l'importance d'un label européen public de « cacao durable ». Depuis 6 ans, les différents acteurs du monde chocolatier travaillent sur ce label qui devait être validé fin 2018. Pour le moment, ils ne s'accordent pas sur le coût des contrôles. Ceux-ci devraient être assouplis tout en préservant leur crédibilité.

Commerce équitable fairtrade - 2018/11/07 - 1 p. -

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Cocoa Farmer Income : The household income of cocoa farmers in Côte d’Ivoire and strategies for improvement

Cette étude sur les cacaoculteurs ivoiriens, commanditée par Fairtrade International, est fondée sur des enquêtes et de nombreuses données chiffrées. Elle montre l'extrême pauvreté de ceux qui ne vivent que du cacao. En effet, leur revenu moyen est de 2 700 $ par an alors que le revenu vital est estimé à 6 133 $ annuel. Il s'agit d'un revenu en-dessous du seuil de pauvreté. Le cacao est le produit agricole dont le revenu est le plus faible. L'apport de Fairtrade peut être positif par les formations qu'il soutient, l'apport d'intrants à faible prix et un meilleur prix de vente. Néanmoins, le prix payé aux producteurs est nettement insuffisant. Il faudrait doubler ce prix pour permettre aux cacaoculteurs d'obtenir un revenu décent pour leur production de cacao.

True Price ; COSA (Committee on Sustainability Assessment) ; GeoTraceability - 2018/04 - 47 p. - Rapport

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Le grand voyage d’un chocolat équitable : Un commerce équitable en Bolivie

La clé USB (8 Go) contient : le manuel, l’étude, la brochure, ainsi que 9 vidéos : "Pareil pas pareil" (dessin animé) ; "Là où le cacao ne meurt jamais" ; "Chocolat d’ici et là-bas" ; "Le grand voyage d’un chocolat équitable" (version française et version espagnole) ; "Changeons le commerce, pas le climat". Elle contient aussi des portraits sonores, des dossiers de photos, des pictogrammes, des fiches pratiques pour les animations.

Fédération Artisans du Monde - 2015 - n.p. - Outil pédagogique

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La face cachée du chocolat : une comparaison des coûts sociaux et environnementaux des filières conventionnelles, durables et équitables du cacao

Cette importante étude a été commanditée au BASIC par la PFCE. À partir d’enquêtes et expertises existantes et d’entretiens avec des acteurs de la filière, ce rapport étudie la filière cacao au niveau mondial et analyse deux cas particuliers : la Côte d’Ivoire et le Pérou. Globalement, la consommation augmente (3 % par an) et la production ne suit pas (croissance de 1,5 % par an). La filière représente 5 millions de petits producteurs et 7 grandes marques dominent le marché. Ce déséquilibre a des conséquences dramatiques pour la plupart des producteurs qui vivent en-dessous du seuil de pauvreté d’où un cercle infernal : absence de sécurité financière, travail des enfants, déforestation, migrations, incapacité d’investir dans l’amélioration des cultures, problèmes sanitaires… L’étude compare les filières conventionnelles, durables et équitables. Elle analyse le cas de la Côte d’Ivoire, particulièrement inadapté, qui induit des coûts externes lourds pour le pays ; et celui du Pérou qui a initié une organisation plus dynamique et dont les coûts externes sont sensiblement plus légers. Diverses recommandations, à destination des institutionnels, terminent l’étude : le prix d’achat du cacao doit permettre aux agriculteurs de subvenir aux besoins essentiels de leur famille ; il faut développer les services de base localement ; les organisations de producteurs doivent être renforcées ; il faut promouvoir l’agroforesterie et améliorer la qualité du cacao.

BASIC ; PFCE - 2016 - 112 p. - Rapport

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Le cacao au Pérou : une filière de commerce équitable

Le Pérou a un fort potentiel dans la culture de cacao de qualité dont la demande devient très importante. C’est pourquoi le Trade for Development Centre (TDC) a décidé d’accompagner le développement de 7 coopératives regroupant des milliers de petits producteurs.

TDC (Trade for Development Centre) - 2016 - 18 p. - Rapport


CAFÉ

Café : la success story qui cache la crise : Étude sur la durabilité de la filière du café

Le café, c'est 9 millions de tonnes commercialisées et 18 milliards de dollars d'exportation ; 25 millions d'exploitations situées dans la région subtropicale, le plus souvent de moins de 5 ha. La filière comprend des millions de petits producteurs, des millions de consommateurs (avec un potentiel d'expansion) et seulement une poignée d'industriels qui a la main mise sur le marché. Cette asymétrie des rapports de force se fait au détriment des producteurs. Ceux-ci touchaient 24 % de la chaîne de valeur en 1990 et seulement 16 % en 2017. À cela s'ajoute la dégradation des cours mondiaux, la question du changement climatique qui affecte particulièrement la culture du café et la hausse du prix des intrants nécessaires à cette culture. Pour répondre à ces déséquilibres, plusieurs démarches alternatives ont vu le jour : certifications durables (Rainforest, UTZ...), commerce équitable, café bio, certifications internes aux entreprises (4C, AAA...). D'après les évaluations réalisées, le commerce équitable se révèle un outil bien adapté pour que les caféiculteurs augmentent leur revenu et améliorent leur production. Après cette vision d'ensemble, ce rapport étudie plus particulièrement 3 cas : le marché du café Éthiopie-France, Colombie-France et Pérou-France. Il cherche à évaluer l'ampleur des impacts économiques, environnementaux et sociaux (coûts cachés) sur les pays producteurs. L’enjeu de la répartition de la valeur est central et le besoin d'un cadre régulateur s'impose. Il faudrait penser collectivement l’articulation entre certifications équitables et biologiques, agroforesterie et régulations publiques.

BASIC (Bureau d’analyse sociétale pour une information citoyenne) - 2018 - 165 p - Rapport

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Coffee Barometer 2018

Les profits de la filière du café sont réalisés dans les pays industrialisés, au détriment des problèmes environnementaux et sociaux des pays producteurs de café. Les torréfacteurs, les détaillants et les commerçants conservent un niveau élevé d'opacité leur permettant de capter la plupart des gains. Contrastant avec les marges très faibles des caféiculteurs, les multinationales de l'alimentation et les fonds d'investissement américains et européens espèrent tirer parti de la croissance de la demande au cours de la prochaine décennie. Des milliards sont dépensés dans d'innombrables acquisitions et fusions, positionnant des marques de café célèbres sur de nouveaux marchés. À mesure que l'industrie mondiale du café se consolide, elle réduit les coûts pour optimiser les bénéfices, ce qui crée une pression supplémentaire sur les producteurs. Une grande variété de problèmes complexes et systémiques - environnementaux, sociaux et économiques - compromet l'avenir de la production de café. La volatilité des prix, le changement climatique et les épidémies récurrentes de parasites et de maladies menacent un approvisionnement mondial dont la demande augmente, surtout pour des cafés de qualité. Transformer le café en un secteur durable et relever les défis complexes auxquels sont confrontés les producteurs suppose que les entreprises soient capables d'aller au-delà de la rentabilité immédiate, acceptent d'intégrer les coûts sociaux et environnementaux de la production et investissent auprès des producteurs.

HIVOS - 2018 - 36 p. - Rapport

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Mallette pédagogique : En route pour un café équitable !

Cette mallette contient une étude thématique sur la filière du café, une présentation de la coopérative péruvienne de café équitable, la CECOVASA qui rassemble des producteurs des communautés indigènes, et un manuel pédagogique. Pour compléter, 3 reportages vidéos se trouvent sur une clé USB : « En route vers un café équitable », « Cecovasa, une coopérative de café équitable », « En route vers Masabio ».

Fédération Artisans du Monde - 2018 - 39 éléments - Outil pédagogique

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A Brewing Storm : The climate change risks to coffee

Ce rapport a été commandité par Fairtrade Australia & New Zealand. Maintenant il est prouvé que la culture du café va être considérablement affectée par le changement climatique : maladies, ravageurs, risque de déforestation et d'augmentation de fertilisants pour compenser les baisses de rendement. Même une hausse d'un demi degré Celsius de la température globale a des répercussions sur la saveur et l'arôme du café. La culture du café concerne 25 millions de petits producteurs répartis pour l'essentiel dans des pays pauvres particulièrement sensibles au changement climatique et dont l'économie est très dépendante de cette production. En effet, le café est la deuxième denrée exportée par les pays en développement (PED). À cela il faut ajouter que 120 millions de personnes font partie de la filière café. Les consommateurs risquent la pénurie, une baisse de la qualité et une hausse des prix. Quant aux gouvernements, ils risquent d'être obligés d'augmenter l'aide au développement. Une adaptation à tous ces changements est nécessaire vu l'importance mondiale de cette filière. C'est ce que tente de faire Fairtrade, à son niveau.

The Climate Institute - 2016 - 17 p. - Rapport

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BANANES

Banana value chains in Europe and the consequences of Unfair Trading Practices

Cette étude a été réalisée à la demande de Make Fruit Fair. Depuis quelques années, ce sont les sociétés de supermarchés qui ont pris en main la plus grosse part de l’approvisionnement du marché européen. Force est de constater que le prix de vente des bananes dans leurs magasins n’arrête pas de baisser. Actuellement, ce prix moyen est de 25 % inférieur au prix moyen de la pomme qui est pourtant un produit local. Cette situation a des impacts tout à fait négatifs sur les conditions de vie des producteurs qui reçoivent moins de revenus alors que leurs dépenses quotidiennes (nourriture, santé, scolarité,…) continuent à croître. Ces supermarchés n’hésitent guère à des pratiques commerciales déloyales : climat de peur, asymétrie dans la relation commerciale, entre autres.

BASIC (Bureau d'analyse sociétale dans l'intérêt commun) - 2015/10 - 51 p. -

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COTON

2025 Sustainable Cotton Challenge : First Annual Report 2018

Le programme « 2025 Sustainable Cotton Challenge » (défi coton durable 2025) invite les acteurs de l'industrie du coton à s'engager à utiliser 100 % de coton durable d'ici 2025. Au début, 13 entreprises étaient signataires du programme et ont eu la charge de définir les normes de durabilité du coton. Actuellement, 39 entreprises sont parties prenantes, ce qui représente 1 million de tonnes de coton, soit 4 % de la consommation mondiale. De nombreuses initiatives existent pour accompagner le changement des pratiques. Ce rapport évalue, entreprises par entreprises, les avancées obtenues en 2018.

Textile Exchange - 2018 - 66 p. -

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FRUITS

Sweet and sour : An investigation of conditions on tropical fruit farms in North-East Brazil

Cette étude, fondée sur des expertises, évaluations et témoignages, a été réalisée dans le cadre de la Campagne d'Oxford International sur la souffrance des travailleurs dans les chaînes d'approvisionnement des denrées alimentaires. Au Brésil, après des années d'amélioration du droit du travail, la réforme de 2017 a affaibli la protection des travailleurs et facilité leur licenciement. Ce rapport, basé sur de nombreux témoignages et recherches, analyse la situation des ouvriers saisonniers, dans les exploitations brésiliennes de fruits exotiques (oranges, melons, mangues, papayes). Ces travailleurs vivent dans un grand dénuement et restent prisonniers de leur condition sociale. Ils sont soumis à des conditions de travail inacceptables, en violation complète du droit du travail. Des traitements durs et indignes sont fréquents et la protection contre l'exposition aux produits chimiques est inexistante. Les femmes sont plus durement touchées. Or ces exploitations sont les principales fournisseuses de la grande distribution en Europe et Amérique du Nord. Oxfam appelle donc à une transparence accrue de la part des supermarchés et des fournisseurs lors de leur approvisionnement en fruits tropicaux. Les supermarchés devraient publier le pedigree de leurs fournisseurs, jusqu'au niveau de l'exploitation, pour permettre à la société civile locale et aux groupes syndicaux d’être les « yeux et les oreilles » des droits des travailleurs. Oxfam demande également une meilleure participation des syndicats indépendants à la situation des travailleurs saisonniers et une protection juridique adaptée à ces travailleurs. Les supermarchés qui ont signé le code déontologique Ethical Trading Initiative devraient jouer un rôle essentiel pour améliorer cette situation.

Oxfam International - 2019/10 - 38 p. - Rapport

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Pressés comme des oranges : Enquête chez les producteurs brésiliens de la filière européenne du jus d’orange

Cette étude publiée par Peuples Solidaires est basée sur des enquêtes menées auprès d’acteurs de la filière (au Brésil et en Europe) et sur différentes études déjà réalisées. La filière de jus d’orange, c’est 500 millions de consommateurs, 15 000 producteurs et au milieu de la chaîne un étranglement : au Brésil 3 géants de l’agroalimentaire et en Europe une douzaine d’embouteilleurs et une vente à 82 % en grandes surfaces. Dans ce contexte, la guerre des prix fait rage et induit des conditions de travail indécentes pour les ouvriers agricoles et les travailleurs dans les usines de pressage, mais aussi des pratiques agricoles néfastes. Après cette analyse détaillée, cette étude se termine par des recommandations faites aux distributeurs européens et aux pouvoirs publics français.

Peuples Solidaires - 2015/10 - 36 p. - Rapport

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HUILE DE PALME

The Final Countdown : Now or never to reform the palm oil industry

Greenpeace a mené l'enquête sur l'industrie de l'huile de palme en Indonésie. En 2010, une table ronde avait permis d'établir des normes pour mettre fin à la déforestation due à cette culture. Malgré la promesse de nettoyer leurs chaînes d'approvisionnement d'ici 2020, les marques et leurs fournisseurs continuent à s'approvisionner en huile de palme auprès de producteurs qui ne respectent pas cette norme. Il existe bien souvent un flou, voulu ou non, sur les lieux exacts de la production. Le plus grand négociant, Wilmar international, a promis que d'ici à deux ans l'entreprise ne vendrait de l'huile de palme qu'auprès d'entreprises responsables. La deuxième partie de ce rapport documente la déforestation et les violations des droits de l’homme pour 25 groupes de producteurs d’huile de palme.

Greenpeace International - 2018 - 194 p. - Rapport

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Une huile de palme durable à l’horizon ? Les ambitions élevées de l’Alliance belge pour une huile de palme durable

La production d’huile de palme entraîne une déforestation sévère sur les régions productrices en Indonésie et Malaisie. Mais l’industrie agroalimentaire a besoin de ce produit. D’où la nécessité de produire une huile de palme durable avec certification. C’est à quoi travaille l’Alliance belge pour une huile de palme durable avec la promotion de la certification RSPO.

TDC (Trade for Development Centre) - 2016 - 13 p. - Rapport

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HERBES SAUVAGES

Wild-collected botanicals and the EU market

Le marché des plantes sauvages en Union européenne est important. Il concerne l'industrie de la pharmacie, des cosmétiques, des herbes médicinales et peut constituer un complément d'alimentation. Un potentiel de croissance existe, d'où l'importance de cette étude. Six pays producteurs d'une grande biodiversité de plantes sont analysés : la Bolivie, l'Équateur et le Pérou pour l'Amérique latine, la Tanzanie et le Mozambique pour l'Afrique et enfin le Vietnam. Pour chacun de ses pays, sont présentés la production, l'organisation des institutionnels (dont la législation) régissant la production et la commercialisation, la protection des zones de production, les risques de destruction des éco-systèmes, entre autres. Les principaux labels de certification sont FairWild, FairForLife, Union Ethical Bio Trade, Organic, Fairtrade.

TDC (Trade for Development Centre) - 2014 - 106 p. + 112 p. - Rapport

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QUINOA

The Quinoa Quest : A look into current and future markets

Ce rapport commandité par le TDC (Trade for Development Centre) et réalisé par Globally Cool présente une situation très détaillée du marché actuel du quinoa et ses perspectives d'évolution à l'horizon 2025. Cette étude basée sur de nombreuses recherches et entretiens avec les acteurs présente la situation pays par pays, les exportations et importations, la fluctuation des prix et les qualités du produit par rapport à l'évolution des consommateurs : produits bio, sans gluten, etc.

TDC (Trade for Development Centre) ; Globally Cool - 2016/03 - 57 p. -

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SUCRE

Monitoring the scope and benefits of fairtrade : Sugar

L'industrie agroalimentaire mondiale du sucre est vaste et complexe. Environ 80 % du sucre mondial provient de la canne à sucre. Il est cultivé par des millions de petits agriculteurs et travailleurs dans les plantations des pays en développement, avant d'entrer dans la chaîne de valeur de la canne à sucre, qui comprend des usines/moulins, des raffineurs, des grossistes, des commerçants et des détaillants. Le rôle des petits agriculteurs est généralement limité au premier maillon de la chaîne lorsqu'ils livrent leur canne à sucre. Bien que leurs parcelles ne représentent que quelques hectares, les petits producteurs de canne à sucre sont des moteurs économiques importants dans leurs communautés rurales. Cependant, leur position dans la chaîne de valeur du sucre reste très vulnérable. Les normes Fairtrade sont ouvertes aux petites organisations de producteurs de canne à sucre certifiées, qui appartiennent à leurs membres et sont gouvernées par eux. Les exploitations sucrières Fairtrade sont présentes dans 19 pays et représentent près de 55 000 agriculteurs et 99 organisations de producteurs. En 2017, les organisations de producteurs de sucre ont reçu près de 12 millions € de fonds de primes Fairtrade, soit une augmentation de 27 % par rapport à l'année précédente.

Fairtrade International - 2019 - 17 p. - Rapport

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THÉ

Monitoring the scope and benefits of Fairtrade : Tea – Monitoring report, 10th Edition

Le thé est cultivé dans de grandes exploitations employant des centaines, voire des milliers de travailleurs en Afrique de l’Est et en Asie du Sud-Est. Mais il existe également un certain nombre de petits producteurs de thé organisés en coopératives et associations qui vendent leurs feuilles vertes fraîchement cueillies à des plantations ou à des usines de thé pour les transformer en thé noir. Fairtrade travaille dans le secteur du thé depuis plus de deux décennies. Le tout premier thé certifié Fairtrade a été lancé au Royaume-Uni en 1994. Aujourd'hui, plus de 390 000 agriculteurs et travailleurs agricoles répartis dans 11 pays participent à la production de thé Fairtrade. Ils représentent le plus grand nombre de travailleurs dans le système Fairtrade, soit 45 %. Les standards Fairtrade pour le thé incluent des prix minimum spécifiques à l'origine de la production, qui agissent comme un filet de sécurité pour protéger les producteurs contre un marché imprévisible, ainsi que le paiement d'une prime Fairtrade supplémentaire de 0,50 USD par kilogramme de thé noir, que les producteurs peuvent investir dans les projets de leur choix. Dans le cas des thés instantanés, Fairtrade applique un mécanisme de prime différent (10 % du prix commercial est ajouté), afin d'attirer de nouvelles marques et d'accroître l'accès au marché de ces thés. La baisse globale continue des ventes de thé noir - en particulier sur les marchés du thé traditionnels comme le Royaume-Uni - s'est traduite par une diminution des volumes de vente de thé Fairtrade, les producteurs ne pouvant vendre qu'une petite fraction de leur récolte aux conditions Fairtrade. La baisse des ventes Fairtrade de 2016 à 2017 reflète également la décision du détaillant britannique Sainsbury’s d’utiliser son thé sous sa propre marque. Néanmoins, en 2017, les ventes de thé Fairtrade ont généré près de 5,3 millions d'euros de primes Fairtrade pour les agriculteurs et les travailleurs agricoles.

Fairtrade International - 2019 - 172 p. - Rapport

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Addressing The Human Cost of Assam Tea : An agenda for change to respect, protect and fulfil human rights on Assam tea plantations

Cette étude, fondée sur des expertises, évaluations et témoignages, a été réalisée dans le cadre de la Campagne d'Oxford International sur la souffrance des travailleurs dans les chaînes d'approvisionnement des denrées alimentaires. Les travailleurs dans les plantations de thé de la région d'Assam en Inde sont systématiquement privés de leurs droits et leurs conditions de travail et de vie sont indécentes. Ils doivent recourir à des cartes d'alimentation de distribution de nourriture gratuite. Seulement 5 % de la valeur de la chaîne vont au salaire des travailleurs des plantations. Cette situation contribue à la pauvreté de la région et provoque une crise de la durabilité de l'industrie du thé. Les propriétaires, eux, affirment que les lois qui les rendent responsables du logement, des soins de santé et de l'éducation des travailleurs et de leur famille sont difficiles à mettre en œuvre. Les femmes supportent un lourd tribut car elles sont affectées aux postes les plus ingrats. Les causes profondes de cette situation sont enracinées dans l'histoire et l'évolution de l'industrie indienne du thé. Les solutions : un meilleur partage du prix du thé, un réexamen de la législation du travail et des politiques plus strictes.

Oxfam International - 2019/10 - 43 p. - Rapport

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VANILLE

An assesment of market potential for vanilla products in East Africa (Tanzania, Kenya and Uganda)

Cette étude de marché sur la vanille a été réalisée à la demande de la coopérative Mayawa (Afrique de l’Est) pour analyser les potentialités du marché régional et international. La vanille se profile comme une alternative à la culture de rente et peut contribuer à accroître le revenu des agriculteurs, même si cette plante demande beaucoup de soins. Il serait nécessaire de mettre en place des infrastructures d’appui à la production et à la commercialisation.

TDC (Trade for Development Centre) - 2013/03 - 24 p. - Rapport

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MODE ÉTHIQUE

Textile : cessons de creuser le gouffre des inégalités

Oxfam-Magasins du Monde lance une nouvelle campagne axée sur la filière textile et propose un financement participatif pour soutenir une petite organisation indienne d'une dizaine de personnes, Mila Fairtrade Clothing, qui fabrique des tee-shirts bio et équitables. Ce rapport rappelle les inégalités qui gangrènent la filière de la confection de vêtements : salaires de misère et conditions de travail insoutenables pour les ouvriers de la confection, profits considérables pour les marques occidentales, pollution de l'eau douce pour la teinture, sans compter le dumping pratiqué par la Chine et les États-Unis sur la culture du coton... Puis il met en lumière toutes les pistes pour construire des filières plus équitables : actions politiques et citoyennes (AchACT), alternatives de consommation grâce aux labels ou aux réseaux de seconde main, alternatives de production (comme l'entreprise indienne Mila).

Oxfam-Magasins du Monde - 2017 - 48 p. - Rapport

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ARTISANAT

“Fair Trade is an artisan’s movement” : An interview study with handicraft producer organisations affiliated to World Fair Trade Organisation (WFTO) in the Global South

Depuis toujours, l’artisanat traditionnel a constitué une source de revenus pour les communautés marginalisées de nombreux pays du Sud, tout en préservant leur patrimoine culturel. Or, la capacité de subsistance de l’artisanat local s’est amoindrie au fil des ans, partout dans le monde. Le mouvement Fair Trade a été créé pour établir des réseaux d’échanges commerciaux sûrs et équitables, fondés sur la justice économique et sociale et sur le développement durable, en partenariat avec les producteurs du Sud et les consommateurs du Nord. L’interview, objet de l’étude, fournit un éclairage de l’intérieur sur l’expérience commerciale internationale d’organisations de producteurs artisanaux en provenance de cinq pays du Sud, affiliées à la WFTO. Il ressort de ces témoignages que l’artisanat traditionnel “a une âme” vivante ; les artisans insistent sur l’importance de leur culture traditionnelle et sont reconnaissants envers leur partenaires commerciaux Fair Trade pour la mise en valeur de ce patrimoine. Toutefois, les défis des pratiques de commerce équitable Fair Trade semblent inatteignables comparés au système néolibéral dominant le marché mondial. En ce sens, la compréhension de la structure des marchés montre comment différentes logiques d’échanges alternatives se sont mises en place et ont façonné les acteurs du mouvement équitable.

KARELIND, Miranda - 2021/03 - 47 p. - Mémoire

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Artisanats et commerce équitable : défis et perspectives sous le prisme du design

On ne peut que constater une forte baisse des ventes des produits artisanaux équitables, qui ne présentent pas assez d'innovations. Cet artisanat traditionnel s'adapte mal et trop lentement aux goûts des consommateurs, d'où un impact faible sur les communautés artisanes. Son modèle économique doit être réinventé. Fort de ce constat, Oxfam-Magasins du Monde a réalisé cette étude qui analyse, d'une part, la littérature existante sur le sujet et, d'autre part, le travail entrepris avec l'association d'artisanes guatémaltèques Aj Quen. Ce projet a été mené conjointement par une chargée de mission d'Oxfam-Magasins du Monde et un designeuse locale. Il s'agissait de trouver, avec toutes les parties prenantes, des solutions pour mieux s'adapter au marché, tout en préservant la culture locale. Cette collaboration semble porter ses fruits en améliorant la créativité et l'autonomisation des femmes. Ces pistes de réflexions pourraient être utilisées dans d'autres contextes.

VANWAMBEKE, Estelle - 2017/12 - 62 p. -

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Artisanat équitable et genre : Impact de l’artisanat équitable sur l’empowerment des femmes en Inde et au Bangladesh

Cette étude a été réalisée à partir d'enquêtes de terrain auprès de femmes travaillant au sein de 3 organisations d'artisanat équitable en Inde et au Bangladesh. Il s'agissait d'évaluer l'impact de leur participation au commerce équitable en terme "d'empowerment". Les différents entretiens menés, individuels ou sous forme de groupes de discussion, démontrent un impact significatif dans la plupart des composantes d’empowerment examinées.

VEILLARD, Patrick - 2014/11 - 65 p. - Rapport

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Produits équitables