| Résumé |
Le quotidien national belge, Le Soir, s'insurge contre la chute des prix de la banane payés aux producteurs alors que les coûts de production augmentent (emballages, engrais,...) et que, de plus, les agriculteurs font face aux conséquences du changement climatique et de la crise sanitaire. La banane est la base de revenu de plus de 450 millions de personnes dans le monde d'où la nécessité de porter une forte attention à ce secteur. Les gouvernements de sept pays d'Amérique latine ont donc fait une déclaration publique pour en appeler à la responsabilité financière et sociale tout au long de la filière. Ils exhortent les entreprises à adhérer à l'approche commerciale de Fairtrade et, en particulier, au système de prix minimum, prix qui tient compte de tous les coûts économiques, sociaux et environnementaux. La route vers le partage des responsabilités est longue, même si certaines initiatives existent déjà (IDH, INA/GIZ Living Income Working Group). Il est grand temps qu’on tranche une fois pour toutes l’épineuse question d’un prix équitable pour les bananes. Les allégations de pratiques commerciales responsables ne sont pas crédibles sans un prix équitable négocié avec les producteurs.
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CDTM de Paris
Centre de ressources sur le commerce équitable
