| Résumé |
Une étude parue dans Nature Climate Change (mai 2018) montre que l’activité touristique, dans sa globalité, est responsable de 8 % du total des émissions de gaz à effet de serre, en raison du transport aéronautique qui est le plus polluant au monde. L’avion émet entre 14 et 40 fois plus de CO2 par personne et par km que le train. Or le secteur de l’aviation bénéficie d’aides publiques, d’exceptions fiscales pour le kérosène et il est exempté de la taxe carbone. De plus sa TVA est réduite et les aéroports reçoivent des financements publics. Cette situation est en contradiction avec l’accord de Paris. À cela s’ajoutent les constructions spécifiques pour accueillir les touristes et les chaînes d’approvisionnement qui leur sont dédiées. L’industrie touristique est donc polluante. Certaines agences de tourisme conscientes de leurs émissions mettent en œuvre des démarches de compensation carbone ainsi que des projets de reforestations. Mais l’argent peut-il permettre de polluer ?
|
CDTM de Paris
Centre de ressources sur le commerce équitable
