Résumé |
Ce dossier fait le point des actions politiques et judiciaires menées depuis la catastrophe du Rana Plaza. Première piste de travail : indemniser les victimes. Le Rana Plaza Coordination Committee, sous l'égide de l'OIT (Organisation internationale du travail), a regroupé des représentants du gouvernement bengali, des industries de l'habillement, des syndicats, des ONG. Deux années après le drame, un fonds d'aide aux victimes a pu être constitué. Ce fonds repose sur un volontariat et n'a pas de caractère contraignant, ce qui a permis à quelques entreprises de l'habillement - qui pourtant étaient concernées par ce drame - de ne pas y participer. Deuxième piste de travail : mettre en place un accord pour la sécurité incendie et la sécurité des usines. Cet accord est contraignant et l'état de l'avancée des travaux est publié sur le site de l'accord. Troisième point : faire évoluer la législation au Bangladesh pour un renforcement du droit du travail et, dans les pays occidentaux, pour un devoir de vigilance des entreprises multinationales envers leurs filiales et sous-traitants.
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