Résumé |
Les terres agricoles dans le monde sont limitées et ont tendance à se raréfier. Garder le contrôle sur ces terres afin de sécuriser l’alimentation est un enjeu majeur car les constats sont alarmants. L’agriculture intensive a montré ses limites en terme de durabilité. Quant à l’agriculture familiale, elle produit - au niveau mondial - la majorité de l’alimentation. Elle a donc des atouts formidables pour sécuriser l’alimentation. Mais le foncier attire de plus en plus d’investisseurs puissants (États, entreprises, acteurs financiers, élites nationales,…), pour des infrastructures urbaines, de loisirs, qui consomment des terres riches pour l’agriculture. La hausse des prix des terres freinent le renouvellement des générations. La consommation de produits gourmands en terre, tels que les agrocarburants, le soja, l’huile de palme relève de choix politiques à réformer. Devant tous ces constats, de nombreux mouvements citoyens et de consommateurs - ici en Belgique avec l’exemple de l’ASBL Terre-en-vue - initient de nouvelles appropriations de gestion des terres et exigent un droit à une alimentation saine et à une protection des terres nourricières.
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