Le label “Information Jeunesse” se décline dans les structures SIJ, nommées PIJ ou BIJ (point ou bureau information jeunesse). Largement développées sur le territoire français depuis les années 1990 grâce au plan des “1000 points J” et portées dans les années 2000 par le développement de l’accueil numérique (les “points cyb”), les SIJ s’inscrivent dans le sillage du Centre d’information des jeunes (CIDJ), créé en 1969 par l’État. Or le réseau IJ actuel et ses 1 200 structures locales ont fait l’objet de peu de travaux de recherche sur les politiques de jeunesse territoriales. L’objectif de cette étude est de pallier ce manque, par l’observation ethnographique du travail des informateurs jeunesse. Sur la base d’une enquête réalisée en 2021, ce rapport s’inscrit dans le contexte particulier des années 2010, qui ont connu une transformation profonde des pratiques d’accès à l’information, devenues individuelles et numériques. Parallèlement, la refonte de la labellisation et du découpage régional en 2017 a généré la fusion de nombreux centres régionaux d’information jeunesse (CRIJ). Le réseau IJ cherche à se consolider sous l’action de ses têtes de réseau régionales (les CRIJ) et nationale (Info Jeunes France). La rédaction d’un “référentiel métier” publié en 2019 explicite l’ensemble des missions d’un IRJ, posant le cadre de leur mandat. Ce rapport tente de documenter le travail des informateurs jeunesse dans des contextes locaux variés, en répondant à la question suivante : comment expliquer les déclinaisons différenciées du travail des informateurs jeunesse d’un territoire à l’autre ?

VASLIN, Julie ; INJEP (Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire), 2023/04, 233 p. - Site injep.fr

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