Rapports et études - Octobre 2020

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Key elements for an agreement between the EU and cocoa-producing countries, to ensure sustainability in the cocoa sector
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Fair Trade Advocacy Office, 2020, 16 p. - Site de fairtrade-advocacy.org

La Commission européenne étudie actuellement la possibilité d’établir des accords bilatéraux avec les gouvernements du Ghana et de Côte d’Ivoire pour sécuriser la filière cacao. Le premier objectif de cet accord est de lutter contre la pauvreté des agriculteurs, le travail des enfants et la déforestation. Il s’agit également de concerner les industries agroalimentaires importatrices de ce cacao pour les amener à respecter la législation européenne : la loi sur le devoir de vigilance (DG de la justice de l’UE) et la loi sur la déforestation (actuellement en cours – DG environnement). L’objectif de ce document de travail est de fournir à la Commission européenne et aux gouvernements du Ghana et de Côte d’Ivoire des éléments de réflexion, menée par une douzaine d’ONG travaillant sur ce sujet, pour identifier toutes les composantes de ce secteur complexe du cacao. Ce texte présente comment cet accord devrait être négocié et comment il pourrait fonctionner en tandem avec les lois européennes attendues.

Mots clés : COTE D’IVOIRE, GHANA, UNION EUROPEENNE, CACAO, ACCORD ECONOMIQUE


Cacaoculture agroforestière en Afrique : l’art de concilier production durable et services écologiques
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JAGORET, Patrick ; SAJ, Stéphane ; CARIMENTRAND, Aurélie - Perspective (CIRAD), 2020/10, n°54, 4 p. - Site de revues.cirad.fr

L’agroforesterie, qui associe des arbres aux cacaoyers, apparaît comme une option crédible pour renouveler la cacaoculture en Afrique. La culture pure de cacaoyers, dominante, y est en effet à bout de souffle. Il est donc urgent d’identifier des solutions techniques pour stabiliser les zones cacaoyères, réduire la tension sur les forêts et s’adapter à l’évolution du climat. Un équilibre peut être trouvé entre les cacaoyers et un panachage d’arbres choisis par les agriculteurs pour leurs usages variés, tout en maintenant un rendement en cacao convenable sur le long terme. Cet équilibre assure aussi des services écologiques comme le stockage du carbone et la protection phytosanitaire. Des travaux récents menés au Cameroun montrent que le pilotage des cacaoyères agroforestières peut s’appuyer sur un indicateur simple, la mesure de la surface terrière des cacaoyers et celle des arbres associés. Cet indicateur pourrait être adopté pour la certification du cacao durable, tandis que la convergence constatée entre savoirs locaux et résultats scientifiques pourrait aider à co-construire les conseils techniques.

Mots clés : CAMEROUN, CACAOCULTURE, AGROFORESTERIE, AGRICULTURE DURABLE


Un cacao paysan biologique et équitable au Togo
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AVSF (Agronomes et Vétérinaires sans Frontières) – Série Action innovante, 2020, 6 p. - Site de avsf.org

AVSF accompagne depuis de nombreuses années une union de coopératives de cacao biologique et équitable, Atsemawae, au Togo dans la région d’Akebou. Cette coopérative regroupe près d’un millier de producteurs dont 200 jeunes. Le projet comprend plusieurs axes : l’assistance technique pour améliorer les fèves avec des champs écoles et des pépinières ; la gestion des certifications (AB, Flo, SPP), un système de contrôle de qualité, la transformation post-récolte ; une prospection commerciale ; une diversification des cultures pour la sécurité alimentaire,... Une attention particulière est portée à la place des femmes et des jeunes. Ce travail est tout à fait concluant. Il mérite d’être élargi.

Mots clés : TOGO, CACAO BIOEQUITABLE, AVSF, PRODUCTEUR, EXPORTATION


Agir pour une autre mondialisation : Rapport annuel 2019
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Fairtrade Max Havelaar France, 2020, 15 p. - Site de maxhavelaarfrance.org

L’année 2019 a été marquée par un accroissement sensible du volume des ventes des produits labellisés Fairtrade Max Havelaar : 29 % pour le cacao, 25 % pour les bananes, 54 % pour les fibres de coton, … Au total c’est 4 136 produits labellisés Max Havelaar qui sont vendus en France. Le chiffre d’affaires a progressé de 22 % par rapport à l’année précédente. Et la prime de développement versée aux producteurs, en 2019, s’élève à 11,6 millions d’euros. Outre cette progression exceptionnelle, les activités de Max Havelaar ont concerné des rencontres avec des producteurs (Inde, Kenya, Madagascar,...), l’élaboration de publications (dont le 1er baromètre de la transition alimentaire et l’étude sur le cacao). Au cours de l’année, Max Havelaar a continué à mobiliser des entreprises pour les inciter à devenir partenaires, a mobilisé des étudiants dans le cadre du projet Génération Equitable (un dispositif du programme Fair Future) dont une première action sur le défi des machines à café. Max Havelaar a également mené des campagnes de communication, organisé (G7 des jeunes, Université d’été de l’économie de demain,...) ou participé à des événements (solidays, salon du chocolat,...).
Mots clés : FRANCE, MAX HAVELAAR, RAPPORT ANNUEL


Le baromètre 2020 du commerce équitable
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TDC (Trade for Development Centre), 2020/08, 133 p. - Site de tdc-enabel.be

Tous les deux ans, le Trade for Development Centre publie un baromètre sur la notoriété du commerce équitable et les comportement des Belges dans leurs achats. L’enquête porte essentiellement sur les produits alimentaires. Cette année l’enquête a été menée, via internet, au cours du mois de juillet sur 1212 personnes âgées de plus de 16 ans. Lors de la crise du coronavirus, les Belges ont fait davantage attention au prix, aux produits locaux et au caractère sain des produits achetés. Ils font attention à moins d’emballage et de déchets, aux produits réutilisables et au recyclage. Ils pensent qu’il faut adapter sa consommation dans l’intérêt des générations futures. Les Belges font leurs achats de produits équitables en grandes surfaces (59 %) mais pensent qu’il ne faut pas les limiter aux producteurs du Sud. Ils souhaitent que les pouvoirs publics prennent leur responsabilité dans le développement du commerce équitable. Le prix constitue le principal frein ainsi que l’offre qui semble trop limitée. Les Belges voudraient être mieux rassurés sur l’impact, mieux connaître l’offre, améliorer la visibilité des labels et mieux communiquer sur les caractéristiques écologiques pour les plus jeunes.

Mots clés : BELGIQUE, BAROMETRE DU COMMERCE EQUITABLE, COVID 19, CONSOMMATEUR


Le commerce équitable local belge et européen

TDC (Trade for Development Centre), 2020, 42 p. - Site de tdc-enabel.be

Ce dossier présente un panorama des différents acteurs de commerce équitable local en Belgique en analysant leur mode de gouvernance, leurs pratiques de production et de commercialisation, leur méthode de fixation des prix et leurs projets sociaux collectifs. Il passe cette analyse en fonction des 10 principes de la charte du commerce équitable. Puis ce texte présente 3 labels internationaux et s’intéresse à des initiatives similaires au niveau de quelques pays européens (France, Italie, Allemagne, Grèce, Autriche et Suisse).

Mots clés : BELGIQUE, UNION EUROPEENNE, ORGANISATION DE COMMERCE EQUITABLE, COMMERCE LOCAL, IMPACT, AGRICULTURE BIOLOGIQUE, LABEL