Rapports et études - Septembre 2019

Publié le :

Towards sustainable cocoa supply chains : Regulatory options for the EU

Fair Trade Advocacy Office ; Fern ; Tropenbos International, 2019, 52 p. - Site de fairtrade-advocacy.org

Ce rapport a été élaboré pour proposer différentes options à une possible réglementation européenne sur le cacao et le chocolat entrant sur le marché européen. Les deux principaux pays exportateurs en Europe sont la Côte d’Ivoire et le Ghana. La situation des producteurs dans ces deux pays s’est considérablement dégradée depuis ces deux dernières décennies : pauvreté, travail des enfants, déforestation, pas de traçabilité, cacao illégal, mettant en doute la durabilité de la production. Les nombreuses déclarations et les engagements ou pseudo-engagements pris par l’industrie depuis 20 ans n’ont pas eu d’impacts positifs. Les certifications et les initiatives d’ONG ou organisations diverses sont trop parcellaires et ne portent pas assez le marché. Les gouvernances locales sont peu impliquées pour soutenir les producteurs et pour faire appliquer les lois. Les prix payés aux producteurs restent trop bas pour améliorer la filière. Ce rapport propose 8 options, avec avantages et inconvénients, pour éclairer le débat au niveau de l’Union européenne. Aucune solution unique ne permettra de surmonter ce désastre.

Mots-clés : CACAO, PAUVRETE, DEFORESTATION, ENTREPRISE, GOUVERNANCE NATIONALE, ONG


Fairtrade : Sustainable trade for sustainable development

Fairtrade International, 2019, 8 p. - Site de files.fairtrade.net

Les objectifs de Fairtrade International, poursuivis depuis 3 décennies, sont en symbiose avec les objectifs du développement durable (ODD) définis par l’ONU, en particulier 8 d’entre eux : réduction de la pauvreté, lutte contre la faim, égalité hommes/femmes, travail et revenu décents, production et consommation responsables, action climat, démocratie, justice dans le commerce.

Mots clés : FAIRTRADE INTERNATIONAL, DEVELOPPEMENT DURABLE, COMMERCE EQUITABLE, OBJECTIFS DU DEVELOPPEMENT DURABLE


Monitoring the scope and benefist of fairtrade : sugar

Fairtrade International, 2019, 17 p. - Site de files.fairtrade.net

L’industrie mondiale du sucre est vaste et complexe. Environ 80 % du sucre mondial provient de la canne à sucre. Il est cultivé par des millions de petits agriculteurs et travailleurs de plantations dans les pays en développement, avant d’entrer dans la chaîne d’approvisionnement en canne à sucre, qui comprend des usines/moulins, des raffineurs, des grossistes, des commerçants et des détaillants. Le rôle des petits agriculteurs est généralement limité au premier maillon de la chaîne lorsqu’ils livrent leur canne à sucre. Bien que leurs parcelles ne représentent que quelques hectares, les petits producteurs de canne à sucre sont des moteurs économiques importants dans leurs communautés rurales. Cependant, leur position dans la chaîne d’approvisionnement en sucre reste très vulnérable. Les normes Fairtrade sont ouvertes aux petites organisations de producteurs de canne à sucre certifiées, qui appartiennent à leurs membres et sont gouvernées par eux. Les exploitations sucrières Fairtrade sont présentes dans 19 pays et représentent près de 55 000 agriculteurs et 99 organisations de producteurs. En 2017, les organisations de producteurs de sucre ont reçu près de 12 millions € de fonds de primes Fairtrade, soit une augmentation de 27 % par rapport à l’année précédente.

Mots clés : SUCRE EQUITABLE, FAIRTRADE INTERNATIONAL, IMPACT, NORME


Monitoring the scope and benefits of Fairtrade : Tea – Monitoring report, 10th Edition

Fairtrade International, 2019, 17 p. - Site de files.fairtrade.net

La plupart du thé est produit dans de grandes exploitations employant des centaines, voire des milliers de travailleurs en Afrique de l’Est et en Asie du Sud-Est. Mais il existe également un certain nombre de petits producteurs de thé organisés par le biais de coopératives et d’associations qui vendent leurs feuilles vertes fraîchement cueillies à des plantations ou à des usines de thé pour les transformer en thé noir. Fairtrade travaille dans le secteur du thé depuis plus de deux décennies. Le tout premier thé certifié Fairtrade a été lancé au Royaume-Uni en 1994. Aujourd’hui, plus de 390 000 agriculteurs et travailleurs répartis dans onze pays participent à la production de thé Fairtrade. Ils représentent le plus grand nombre de travailleurs dans le système Fairtrade (45 %). Les standards Fairtrade pour le thé incluent des prix minimum spécifiques à l’origine, qui agissent comme un filet de sécurité pour protéger les producteurs contre un marché imprévisible, ainsi que le paiement d’une prime Fairtrade supplémentaire de 0,50 USD par kilogramme de thé noir, que les producteurs peuvent investir dans des projets de leur choix. Dans le cas des thés instantanés, Fairtrade applique un mécanisme de prime différent (10 % du prix commercial est ajouté), afin d’attirer de nouvelles marques et d’accroître l’accès au marché de ces thés. La baisse globale continue des ventes de thé noir - en particulier sur les marchés du thé traditionnels comme le Royaume-Uni - s’est traduite par une diminution des volumes de vente de thé Fairtrade, les producteurs ne pouvant vendre qu’une petite fraction de leur récolte aux conditions Fairtrade. La baisse des ventes Fairtrade de 2016 à 2017 reflète également la décision du détaillant britannique Sainsbury’s d’utiliser son thé sous sa propre marque. Néanmoins, en 2017, les ventes de thé Fairtrade ont généré près de 5,3 millions d’euros de primes Fairtrade pour les agriculteurs et les travailleurs.

Mots clés : THE EQUITABLE, FAIRTRADE INTERNATIONAL, COMMERCIALISATION, IMPACT, DEVELOPPEMENT DURABLE