Anti-jeu : les sponsors laissent (encore) les travailleurs sur la touche

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Pour la coupe du monde féminine de football, Nike équipe 14 des 24 sélections de la compétition. La présentation des maillots officiels a été l’occasion de lancer sa stratégie de conquête des consommatrices. La FIFA espère qu’un milliard de téléspectateurs suivra la finale. Nike a investi un budget massif pour sa communication et son sponsoring, mais au détriment des travailleurs/travailleuses là-bas en Asie, dont les salaires restent en-deça du minimum nécessaire pour vivre dignement. Le Collectif de l’Éthique sur l’étiquette rappelle que seule une régulation contraignante au niveau international pourrait responsabiliser les multinationales. Des initiatives ont déjà vu le jour comme la loi sur le devoir de vigilance adoptée en France en 2017 ou le traité onusien "Multinationales et droits humains".

BASIC ; Collectif de l’Éthique sur l’Étiquette – 2018, 36 p. - Site de ethique-sur-etiquette.org

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Lors de cette coupe du monde féminine de football, le collectif de l’Éthique sur l’Étiquette a organisé une pétition "Nike, il est temps de miser sur les femmes sur tous les terrains" avec mission d’écrire à Nike.
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